des jambes fusées décampent de la terre tandis que des vagues de
plomb stupéfient les mers et le sperme de nos femmes. un grand canyon
se dépeuple également de fourmis mangeuses de léopards.
rêves sous le sable. qui tombent pile. oblitèrent l’ouvrage-temps.
cartes postales endolories. varech s’éternisant, lacérant les chairs. la
pluie blessée disperse infiniment… les pupilles éclatées de l’aube
souricière.
les oiseaux de proie fulminent sur la glace. l’azur est couleur kaki
et des petits champignons crèvent dans l’Eldorado. mouettes bousillées,
les falaises s’échappent
bivouac de la dernière chance sur la plaine d’airain. l’albâtre
ruisselle des casques. en un clin d’oeil la lune fraye les autoroutes du
ciel. un cliquetis de rasoirs électriques taillade le brouillard. les
balles anti-matière ricochent sur des sexes non moins absents. un étron
vole en éclat réveillant les angelots-téfal. tessons d’abeille, le gaz
s’installe.
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